Avantages et inconvénients de l’agilité
Un des grands avantages de la méthode de travail agile est la flexibilité accrue. Les équipes peuvent réagir rapidement aux changements, ce qui est particulièrement avantageux sur les marchés dynamiques et incertains. De plus, l’agilité favorise la responsabilité personnelle et l’engagement, du fait que les collaboratrices et les collaborateurs sont activement impliqué/es dans les processus de décision.
Cependant, cette méthode comporte aussi des défis. Tout le monde n’est pas fait pour l’imprévisibilité et le changement permanent : de telles situations peuvent générer du stress et une charge au niveau de la santé mentale. C’est pourquoi il est important, en tant que cadre, d’être sensible aux besoins et aux capacités des collaborateurs et des collaboratrices et de procéder à des adaptations individuelles.
Conduite et agilité
Peut-on, en tant que cadre, inciter les personnes à l’agilité ? La réponse est oui, mais il faut du tact et une compréhension claire des besoins et des capacités individuelles de son équipe. Un cadre devrait d’abord définir individuellement ce que signifie l’agilité dans le contexte donné et quel degré de responsabilité personnelle les collaboratrices et les collaborateurs peuvent et veulent assumer.
Principes clés de la méthode de travail agile
- Responsabilité personnelle et goût de l’expérimentation : les collaborateurs et les collaboratrices devraient avoir la liberté d’exprimer et de tester des idées sans crainte. Cela favorise la créativité et l’innovation.
- Impliquer et aller chercher les personnes concernées : l’implication des personnes concernées dans le processus de changement est déterminante. C’est la seule façon de s’assurer que tout le monde tire à la même corde.
- Clarification des rôles et courage : il est essentiel de répartir clairement les rôles et d'avoir le courage de prendre de nouvelles voies. Chacun devrait savoir quelles sont ses responsabilités.
- Transparence et visualisation : les éléments de contrôle tels que les tableaux Kanban ou la gestion de l’atelier créent de la transparence et une certaine fiabilité. Cela permet de mettre en évidence les progrès, les réussites et les responsabilités.
GĂ©rer les erreurs
Entretenir une culture positive des erreurs constitue le cœur de la méthode de travail agile. Les erreurs doivent être considérées comme une chance d’apprendre. La question « Comment gérons-nous les erreurs ? » est centrale. La peur et la honte n’ont pas leur place. Au lieu de cela, il faut aborder les erreurs sans préjugés et avec curiosité.
Confiance et assurance
En tant que cadre, il est important de transmettre la confiance et de faire prendre conscience que les erreurs sont permises. Cette méthode se distingue de l’approche hiérarchique classique, du fait que le cadre joue un rôle de soutien et d’encouragement. La confiance se développe au sein de l’équipe et n'est pas absolue. C'est un processus dans lequel toutes les personnes concernées doivent jouer leur rôle.
Hiérarchie et égalité
Le travail agile fonctionne mieux lorsque les relations entre les personnes sont bonnes. La hiérarchie devrait faire place à une relation d’égal à égal, les attentes du personnel devant être régulièrement interrogées et prises en considération. Les rôles doivent aussi être régulièrement adaptés pour tenir compte de la complexité des tâches.
Conclusion
Les méthodes de travail agiles exigent un changement de mentalité et le courage de remettre en question les structures traditionnelles. Les cadres doivent apprendre à faire confiance et à partager les responsabilités, tandis que les collaborateurs et les collaboratrices apportent leur contribution à la relation et s’impliquent activement. Ce n’est qu’ainsi que l’agilité peut déployer tous ses effets et conduire à une culture de travail positive et productive.